
1941, Márton, un jeune hongrois de quatorze ans, occupe le temps des vacances scolaires entre les corvées domestiques et de longues escapades avec Gábor, son ami de toujours.
Son destin semble tout tracé : après l’école secondaire, malgré la guerre qui sévit en Europe, il rejoindra l’université pour devenir ingénieur en mécanique.
1944, enrôlé de force dans l’armée allemande, il entame un parcours aux lendemains incertains.
À travers ce roman inspiré de faits réels, vous accompagnez un jeune homme dans un voyage qui, de la Hongrie à la Belgique en passant par l’Allemagne et les Pays-Bas, va brutalement le faire basculer de l’insouciante adolescence à la vie de soldat sur le front. Son destin en sera irrémédiablement bouleversé.
Découvrez un autre point de vue des évènements qui ont précipités la fin du IIIe Reich à travers le parcours d’un simple soldat, une recrue soumise aux affres de la guerre.
Les Alliés ont débarqué en Normandie et les Soviétiques s’approchent des frontières de la Hongrie.
Les évènements s’enchaînent et ébranlent la destinée de Márton.
A dix-sept ans, comment vit-il ces obscurs retournements de situation ?
Avec ce roman entre les mains, vous replongerez dans des chapitres de la grande histoire, mais vous découvrirez aussi des anecdotes qui vous emmèneront au-delà d’un récit sur la guerre. Ce roman aborde des thèmes comme l’esprit de camaraderie, l’amour, l’amitié profonde, …
Un roman qui s’inscrit parfaitement dans la commémoration des 80 ans de la libération de l’Europe.
L’histoire du jeune Márton est celle de bien d’autres personnes, contraintes à prendre les armes.

La naissance du projet
Je suis passionné par la Seconde Guerre mondiale depuis l’âge de 15 ans, j’ai lu des centaines de livres et visité de nombreux sites historiques et je suis fier de dire que plusieurs auteurs de BD ont fait appel à mes services pour corriger les petites erreurs historiques dans leurs planches avant leur parution. Je connais Raymond, le fils de Márton, depuis bientôt 20 ans.
Un jour, dans une de nos conversations, Raymond m’a expliqué que son papa avait été un soldat allemand pendant la Seconde Guerre mondiale et qu’il avait, selon lui, combattu à Bastogne.
Rencontrer un ancien combattant et échanger avec lui en français, c’était une aubaine que je ne voulais rater pour rien au monde.
J’ai rencontré un homme humble et très sympathique. Nous avons pris le café ensemble. Pour ce rendez-vous avec Márton, j’avais emporté des jumelles jaune sable, qu’une voisine avait trouvées dans son grenier. Il a tout de suite reconnu les jumelles allemandes ZEISS qu’il avait souvent vues. Elles étaient utilisées par les chefs de char Tigre. C’est au départ de ce constat qu’il m’a raconté son histoire, pas exactement celle que vous lirez dans le roman, mais SON histoire.
Après notre magnifique entrevue, j’ai commencé à écrire ce qu’il m’avait raconté tellement j’avais trouvé sa pauvre histoire passionnante. Ensuite, au fil du temps, Raymond m’a communiqué, d’autres détails dont Márton se souvenait. Je les ai intégrés à mon récit.
Sur base des informations collectées, j’ai effectué des recherches et je me suis rendu compte assez vite que Márton ne s’était pas battu à Bastogne, comme nous l’avions imaginé dans un premier temps, mais aux Pays-Bas.
J’ai écrit quatre pages de scénario, puis huit et j’ai proposé l’histoire de la vie de Márton à plusieurs scénaristes connus, mais personne n’en a voulu. Jusqu’au jour où j’ai reçu une invitation de la part de Maryse Charles, scénariste de renom et épouse du dessinateur Jean-François Charles. Je lui ai expliqué mon histoire, et selon eux, je devais étoffer mon récit, y ajouter des personnages et surtout croire en mon projet. C’est ce que j’ai fait. Sans Maryse, j’aurais sans doute abandonné ce beau défi.
Quelque temps plus tard, lors d’un dîner (il n’y a pas de hasard) où je rencontre régulièrement mes amis de toujours « les 5 amis », j’ai raconté l’histoire de Márton à Michel Reins qui a tout de suite été emballé. J’ai retravaillé le texte plusieurs fois et il en a fait ce que vous venez de lire.
Dominique Demanet
Ajouter un commentaire
Commentaires